A Marathon and More

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par Sandra Karl

Lorsqu’il s’agit de marathons, j’ai tendance à faire de grands projets. En mai 2017, j’ai franchi la ligne d’arrivée du Marathon d’Ottawa en boitant, gêné par une blessure au tendon d’Achille. À ce moment-là, je me suis juré que je serais de retour en 2019 pour fêter mes 50 ans et terminer le Défi Lumberjack.

Le Lumberjack comprend trois courses (un 2 km, un 5 km et un 10 km) qui se déroulent le samedi après-midi, en plus d’un marathon complet le dimanche matin. Pour vous éviter de faire le calcul, c’est un total de 59,2 kilomètres. Je l’ai visualisé comme la fête ultime « Acceuillir son 50e » avec ma sœur, mon frère, mon mari, mes enfants et mes amis coureurs.

Photo: Sydney Karl

J’avais un objectif à atteindre pour les temps d’arrivée pour chacune des courses, soigneusement calculé sur la base de mes parcours d’entraînement sur des distances similaires. J’ai couru les 2 km, 5 km et 10 km avec un chrono plus rapide de quelques minutes que prévu et mon chrono au marathon était juste là où je l’avais prévu.

Franchir la ligne d’arrivée au Marathon d’Ottawa cette année s’accompagnait d’un sentiment de tristesse, car cela signifiait qu’un parcours de deux ans se terminait. J’avais un merveilleux groupe de filles avec qui je me suis beaucoup entraîné et j’ai accepté la solitude quand j’ai senti que je devais m’adapter à courir seule pour l’épreuve du marathon. Mon prochain défi est de compléter le Défi du commandant (5 km et 21,1 km) lors de la Course de l’Armée du Canada. Je m’entraîne mieux quand il y a un but à atteindre dans le futur et pour lequel il va falloir travailler. Le déclarer au directeur de course en s’inscrivant et débourser de l’argent est une bonne motivation pour s’entraîner sérieusement.

 

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