par Pam Nyrose
L’objectif pour mon 55ème anniversaire (en septembre 2018) était de courir un marathon au complet. En novembre 2017, j’ai subi une commotion cérébrale qui m’a fait quitter l’entraînement pendant quatre mois. La récupération était fastidieuse et péniblement lente. J’étais vraiment excitée en mars quand j’ai eu le feu vert de mon médecin pour courir pendant cinq minutes. En avril, je pouvais courir pendant 30 minutes, ce que j’ai fait lors d’un événement de 10 km à Jasper. Après une consultation avec mes professionnels de la santé en juin, je me suis senti encouragé à poursuivre mon rêve de courir un marathon l’année suivante. En juillet, je me suis blessé à la jambe, ce qui mis forcée à prendre une pause d’un mois. J’étais tellement déçue et découragée. Pourrais-je jamais retrouver ma force et mon endurance? À ce moment, même courir un demi-marathon me semblait problématique.

Un soir d’août, j’ai rejoint un groupe d’athlètes rencontrant un psychologue du sport. J’espérais que j’entendrais peut-être quelque chose qui pourrait encourager. J’ai entendu : « Faites ce que vous pouvez, en partant d’où vous êtes ». Le lendemain matin, j’ai commencé des exercices de musculation.

Le 9 septembre 2018, j’ai participé à un demi-marathon au Marathon de Queen City dans le but d’améliorer mon précédent record personnel de 14 minutes — un objectif plutôt ambitieux, compte tenu de l’année que je venais d’avoir. J’ai choisi de courir avec le lapin de cadence en 2 h 15 pour les 15 premiers kilomètres. Au 10 km, une ancienne blessure au genou est réapparue. Je lui ai dit : « Oh non, vous n’avez pas mal. Vous pensez juste que vous commencez à être fatigué, mais nous n’avons pas terminé encore ».«
J’ai continué à courir. Peu de temps après, je me suis souvenu de mon mantra d’une course d’entraînement précédente :“rapide, sain et fort”. Pieds rapides, hanches en bonne santé, jambes fortes.
J’ai continué à courir. À 15 km, je me suis dit : “Je n’ai pas encore tout donné sur le parcours. Je pense que je peux donner encore plus.” Je me suis aussi rappelé qu’au cours des entraînements précédents, il semblait que je courrais plus vite à mesure que la distance augmentait. Dans ma tête, j’ai aussi commencé à répéter : “Plus vous allez loin, plus vite vous avancez.” Les chants se sont poursuivis et au 18 km, j’ai aperçu le lapin de cadence du 2:10. J’avais peine à y croire. J’ai continué à chanter dans ma tête et j’ai effectivement augmenté ma vitess. Mon corps est resté en bonne santé et fort jusqu’à la ligne d’arrivée. J’ai fini en 2:07:51 soit 22 minutes plus rapide que l’année précédente. Non seulement je suis de retour, mais je suis plus rapide, en meilleure santé et plus forte que jamais.